dimanche 2 mai 2010

Une substance dans le lait maternel tue les cellules cancéreuses

Source : le tetou blog

Une substance dans le lait maternel peut tuer les cellules cancéreuses, c’est ce que révèlent des études menées par des chercheurs de l’Université de Lund et de l’Université de Göteborg en Suède.

Bien que cette substance spéciale, connue sous le nom HAMLET (Human Alpha lactalbumin Made Lethal to Tumour cells) a été découverte dans le lait maternel il y a plusieurs années, ce n’est que maintenant qu’il a été possible de la tester sur des êtres humains.

Des patients atteints du cancer de la vessie qui ont été traités avec cette substance ont excrété des cellules cancéreuses mortes dans leur urine après chaque traitement, ce qui a fait naître l’espoir que cette substance puisse être utilisée à l'avenir dans le traitement contre le cancer.

Découverte par hasard

HAMLET a été découverte par hasard, lorsque des chercheurs ont étudié les propriétés antibactériennes du lait maternel. Des études ont montré que HAMLET comprend une protéine et un acide gras qui sont naturellement présents dans le lait maternel. Jusqu’ici, cependant, il n’a pas été prouvé que le complexe HAMLET se forme spontanément dans le lait. Il est supposé que ce complexe se forme dans l’environnement acide de l'estomac du bébé. Des expériences en laboratoire ont montré que HAMLET tue 40
types différents de cancer, et les chercheurs sont maintenant en train d’étudier son effet sur le cancer de la peau, sur les tumeurs dans les muqueuses et les tumeurs cérébrales. Il est important de noter qu’HAMLET tue les cellules cancéreuses sans affecter les cellules saines.

Étudier l’intégration de la substance

Des chercheurs de l’Université de Göteborg se concentrent sur la façon dont HAMLET peut être intégrée dans les cellules tumorales. Les chercheurs Roger Karlsson, Maja Puchades et Ingela Lanekoff tentent d’acquérir une compréhension approfondie de la façon dont la substance interagit avec les membranes cellulaires, et leurs conclusions ont été récemment publiées dans la prestigieuses revue PloS One.

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