mercredi 30 septembre 2009

Le mensonge de la DPA

Source : Associated Content

Le mensonge de la DPA : pourquoi la date du terme n'est pas quand vous pensez

Nous avons assimilé durant toute notre vie d'adulte que la grossesse durait 40 semaines. La "date présumée d'accouchement" qu'on nous donne à la première visite prénatale est basée sur ces 40 semaines, et elle nous est prédite avec beaucoup d'anticipation. Quand nous sommes encore enceinte après cette date, nous nous qualifions de "post-terme" et les jours semblent devenir des années. Le problème avec cette croyance concernant les 40 semaines est que ce n'est pas basé sur des faits. C'est l'un des mythes sur la grossesse et la naissance qui a fait son chemin jusqu'à devenir un standard de la pratique au fil des années - quelque chose en quoi on coit parce que "ça a toujours été fait comme ça".

La date calculée à partir des 40 semaines de grossesse est basée sur la Règle de Naegele. Cette théorie a été initiée par Harmanni Boerhaave, un botaniste qui en 1744 sortit une méthode de calcul de la date du terme basée sur la preuve dans la bible que la gestation humaine dure approximativement 10 mois lunaires. La formule a été publiée autour de 1812 par l'obstétricien allemand Franz Naegele et depuis est devenue la norme acceptée pour calculer la date du terme. Il y a une lacune flagrante dans la règle de Naegele. Strictement parlant, un mois lunaire (ou synodique, de la nouvelle lune à la nouvelle lune) est actuellement de 29,53 jours, ce qui fait pour 10 mois lunaires 295 jours, soit 15 jours pleins plus long que les 280 jours de grossesse qu'on nous a amené à croire. En fait, si on les laisse seules, 50 à 80% des mères seraient enceintes plus de 40 semaines.

Variations dans la longueur du cycle


A côté de la grossière erreur de calcul de la date lunaire, il y a un autre problème, très commun, qui existe lorsque l'on donne à une femme sa date du terme : la plupart des méthodes de calcul de la durée de la grossesse sont basées sur un cycle de 28 jours. Toutes les femmes n'ont pas un cycle de 28 jours ; certaines en un un plus long, d'autres un plus court, et même celles qui ont un cycle de 28 jours n'ovulent pas forcément exactement au 14ème jour. Si une femme a un cycle significativement plus long que 28 jours et que le bébé est forcé à sortir trop tôt parce que la date du terme a été calculée à partir du jour des dernières règles, celà peut aboutir à un bébé prématuré avec des problèmes de santé potentiels à la naissance.

Les marges d'erreurs de l'échographie

Premier trimestre : 7 jours
14-20 semaines : 10 jours
21-30 semaines : 14 jours
31-42 semaines : 21 jours

Calculer une date du terme pertinente

Des recherches récentes offrent une méthode plus sûre d'approximation de la durée de la grossesse. En 1990 Mittendorf et Al publient une étude pour calculer la durée moyenne d'une grossesse humaine sans complication. Ils trouvent que pour les mères enceintes pour la première fois (nullipares) la grossesse dure en moyenne 288 jours (soit 41 semaines et 1 jour). Pour les multipares, les futures mères qui ont déjà accouché au moins une fois, la moyenne du temps de grossesse était de 283 jours, soit 40 semaines et 3 jours. Pour calculer facilement cette formule de la date du terme, une nullipare prend la date des dernière règles, soustrait trois mois, et ajoute 15 jours. Une multipare prend la date des dernières règles, soustrait trois mois et ajoute 10 jours.La meilleure manière pour déterminer une date du terme pertinente, quelle que soit la méthode utilisée, est de noter ses cycles, ce qui vous permet de savoir à quelle date vous ovulez. Il y a des programmes en ligne qui permettent de le faire (voir les liens dans la section "ressources").

L'ACOG et les dates dépassées

Une des plus choses les plus intéressantes à savoir quand vous êtes enceinte est le l'ACOG lui-même ("American College of Obstetricians and Gynecologists", Collège Américain des Obstétriciens et Gynécologues) recommande de ne pas interférer avec une grossesse normale avant 42 semaines complètes. C'est pourquoi connaître la date réelle de conception et la date du terme est si important ; si un personnel de santé vous met sous pression pour que vous accouchiez à une date donnée, vous pouvez faire valoir les recommandations officielles de l'ACOG tant que vous connaissez votre date du terme exacte. Ceci peut vous aider, vous et votre bébé à empêcher des traumatismes évitables tout le long du travail et de la naissance. Souvenez-vous, les bébés ne peuvent pas lire les calendriers ; ils arrivent au temps qui leur est propre et la plupart sans complications lorsqu'on les laisse naître quand ils sont réellement prêts.

Auteur : Misha Safranski

Sources : Mittendorf, R. et al., "The length of uncomplicated human gestation," OB/GYN, Vol. 75, No., 6 June, 1990, pp. 907-932.

ACOG Practice Bulletin #55: Clinical Management of Post-term Pregnancy

AVA2C


Quel sigle barbare !
AVAC signifie en jargon obstétrical "Accouchement Vaginal Après Césarienne". En effet, toute césarienne compromet les chances d'accoucher vaginalement pour les bébés suivants, les obstétriciens restant réticents sur cette possibilité.
AVA2C signifie "Accouchement Vaginal Après 2 Césariennes". Si accoucher vaginalement après une césarienne n'est pas facile, après deux césariennes ou plus ça relève du parcours du combattant. Si c'est pourtant votre souhait, que vous recherchez des infos sur la possibilité de le vivre, je vous invite à rejoindre le forum AVAChance à l'adresse suivante : http://www.avachance.net
Vous y serez accueillie, écoutée, conseillée, respectée dans vos choix, que ce soit pour un AVAC ou un AVAxC...


L'ALLAITEMENT LONG DIMINUE LE RISQUE DE CANCER DU SEIN

Source : tetoublog

L'ALLAITEMENT LONG DIMINUE LE RISQUE DE CANCER DU SEIN

20070908_IMG_3981
photo Raphaël Goetter, polychromies

L'allaitement est un facteur protecteur du cancer du sein. Allaiter diminue le risque de cancer du sein (pour la femme qui allaite, pas pour son enfant) et cette diminution est d'autant plus forte que la durée cumulée d'allaitement est longue.
Impact de l'allaitement sur le risque de cancer
L'allaitement diminue le risque de cancer du sein (pour la femme qui allaite, pas pour son enfant). Cette diminution du risque de cancer du sein est d'autant plus forte que la durée cumulée d'allaitement est longue (cumulée, c'est-à-dire que l'on additionne la durée de l'allaitement pour tous les enfants de la femme considérée). L'allaitement n'a pas d'impact sur les autres types de cancer.

Comprendre les mécanismes de protection
On quantifie la diminution du risque de cancer du sein avec l'allaitement en fonction de sa durée cumulée. Cette notion désigne la somme des périodes passées à allaiter l'ensemble des enfants d'une femme. Ainsi, en terme de diminution de risque, une femme ayant allaité un seul enfant pendant un an aura la même diminution de risque qu'une femme ayant allaité deux enfants pendant 6 mois chacun. La durée cumulée d'allaitement est pour cet exemple de 12 mois.
Sous cet angle de vue, on évalue une diminution du risque de cancer du sein de l'ordre de 4-5% pour une durée cumulée de 12 mois. Une femme allaitant son (ses) enfant(s) pendant une durée totale de 18 mois verra son risque de cancer du sein diminuer d'environ 6-7%.
Avant la première grossesse à terme, les cellules mammaires ne sont pas encore différenciées. On entend par ce terme que leur rôle définitif n'est pas encore déterminé. Elles sont proches à ce stade de cellules souches instables et plus fragiles. Quand une première grossesse est menée à terme, la différenciation des cellules mammaires s'effectue. Les cellules mammaires se stabilisent en acquérant leur fonction finale et sont moins enclines à subir des mutations génétiques pouvant aboutir à une cancérisation des cellules.
La lactation se superpose à ce phénomène et agit selon plusieurs mécanismes possibles :

  • elle complète la différenciation des cellules mammaires ;
  • elle diminue l'imprégnation estrogénique aussi longtemps que dure l'allaitement ;
  • elle permettrait l'évacuation de cancérogènes présents dans les cellules mammaires.
C'est probablement le deuxième mécanisme qui explique le mieux l'impact de l'allaitement sur le risque de cancer du sein. En effet, l'imprégnation hormonale et spécifiquement estrogénique que vit une femme au cours de sa vie (entre la puberté et la ménopause) conditionne en partie son risque de cancer du sein. Plus l'imprégnation estrogénique est importante, plus le risque de cancer du sein augmente. Inversement, plus cette imprégnation est réduite, moins le risque est important. Les grossesses représentent des périodes de diminution de l'imprégnation estrogénique. Cette diminution est maintenue pendant l'allaitement.

Sources

  • Bernier MO, Plu-Bureau G, Bossard N, Ayzac L, Thalabard JC. Breastfeeding and risk of breast cancer: a metaanalysis of published studies. Hum Reprod Update. 2000;6(4):374-86.
  • Collaborative Group on Hormonal Factors in Breast Cancer. Breast cancer and breastfeeding: collaborative reanalysis of individual data from 47 epidemiological studies in 30 countries, including 50302 women with breast cancer and 96973 women without the disease. Lancet. 2002;360(9328):187-95.
  • Helewa M, Levesque P, Provencher D, Lea RH, Rosolowich V, Shapiro HM; Comité sur les Maladies du Sein, Comité Exécutif et Conseil des Obstétriciens et Gynécologues du Canada. Cancer du sein, Grossesse et Allaitement. J Obstet Gynaecol Can. 2002;24(2):164-80

lundi 28 septembre 2009

Préparation à l'accouchement indien. Les avantages

Extrait du livre : 

"Redécouvert chez les indiens :Apprenez l’accouchement accroupi ! La meilleure position, naturelle, pour vous et votre enfant. "
Dr Moyses PACIORNIK
Editions Pierre-Marcel FAVR

 
Préparation à l'accouchement indien. Les avantages
Pour une Indienne, rien de plus naturel que d'accoucher en position accroupie. Elle vit dans cette position ; elle y est entraînée, habituée, préparée. Pour la femme civilisée, c'est différent. La plupart n'acceptent pas cette position et la trouvent vexante et ridicule.
Il y a peu de temps encore, les femmes qui habitaient l'intérieur du pays, ou qui, pour une raison quelconque, auraient eu un enfant en position accroupie, l'auraient nié et en auraient été honteuses.
— Accroupie ? Moi, non. J'ai eu tous mes enfants comme il se doit, couchée, au bord du lit.
Aujourd'hui, le nombre de nos femmes qui sont fières d’avoir mis des enfants au monde à la manière indienne est impressionnant ; l'acceptation facile, la demande spontanée ont augmenté de façon rapide, même avant que la télévision ait amplement divulgué cette méthode.
Lors de la préparation des femmes, nous cherchons à leur faire comprendre les avantages de la " nouvelle ancienne " méthode.
Nous essayons de le faire avec des mots faciles à comprendre. Bien que les plus instruites puissent juger notre exposé primaire, celui-ci est bien accueilli et les résultats sont excellents.
Nous réunissons les femmes en des cours collectifs. Les avantages " surgissent " d'une série de questions élaborées, dont la réponse évidente met en valeur les avantages que nous voulons faire ressortir.
1. Comment est-il plus facile d'avoir des enfants, couchée ou en position accroupie ?
En 1978, plus de 90% répondaient que c'était en position couchée. Aujourd'hui, la proportion est inverse, l'immense majorité manifeste sa préférence pour la position accroupie.
2. Pour que le bébé puisse naître, qu'est-ce qui est plus facile, un vagin ouvert ou un vagin fermé ?
— Ouvert, naturellement.
Chez la femme couchée, le matelas pousse les muscles des fesses et le coccyx en avant, rétrécissant ainsi le vagin.
Chez la femme accroupie, le vagin s'élargit dans le sens tranversal et, si elle force la flexion du thorax, comme si elle voulait voir le bébé naître, le coccyx est poussé vers l'arrière, élargissant le vagin dans le sens antéro-postérieur, l'ouvrant davantage, dans tous les sens.
3. Quel est celui qui se déchire le plus fréquemment ?
— Celui qui est fermé, naturellement.
4. Qu 'est-ce qui est plus facile à pousser, une voiture à la montée ou à la descente ?
Chez la femme couchée, le canal pour l'accouchement se transforme en une côte escarpée, dont la sortie s'oriente en direction du plafond. Chez la femme accroupie, ce même canal entre en pente accentuée et, si elle se penche pour voir l’arrivée de l'enfant, la sortie du vagin est dirigée directement vers la terre, vers le plancher de la pièce.
La femme couchée, pour faire naître le bébé, doit le pousser vers le haut. Ce sont trois à quatre kilos qui doivent passer par un canal étroit, en pente vers le haut.
En position accroupie, elle pousse trois à quatre kilos vers le bas. La force de la gravité, non seulement attire le fœtus, mais elle lui ajoute encore le poids des viscères abdominaux mobiles (intestin) qui aident à donner de l'impulsion au bébé, vers l'autre côté, celui du dehors.
5. Comment est-il le plus facile de pousser, les jambes en l’air, soutenues par des supports, ou les jambes appuyées par terre ?
La position gynécologique retire du jeu, met de côté la masse musculaire des membres inférieurs, la plus importante et la plus efficace du corps humain. Il n'y a qu'à analyser les dessins pour en tirer ces conclusions.
6. Quel est le cas qui exige le plus souvent l'application du forceps, ces fers effrayants ?
Pendant l'accouchement en position couchée, la femme, les jambes en l'air, les muscles des jambes exclus de toute participation, doit pousser le bébé vers le haut, à travers un canal comprimé. Souvent la force lui manque et le médecin doit l'aider. Le forceps est alors indiqué. La force que le médecin doit imprimer au forceps ne doit pas dépasser quatre kilos.
Chez la femme accroupie, le poids du bébé représente à lui seul ces trois à quatre kilos.
La même chose peut se dire de la césarienne, nécessaire plus rarement, plus facile à pratiquer, avec moins de souffrance pour la mère et le fœtus. Cette opération de sauvetage reste réservée à un nombre bien moindre de cas où elle est réellement indiquée, et non plus valorisée comme une des meilleures acquisitions de l'obstétrique de tous les temps.
7. L'enfant. Quel est celui qui court le plus grand risque de souffrir de lésion cérébrales : celui qui, pour naître, doit traverser un canal plus étroit ou un canal plus ouvert ?
— Celui qui passe par un canal plus étroit.
8. Et pour les poumons, qui sont le siège le plus commun de maladies des nouveau-nés, quel est l'accouchement qui offre le plus de risques ?
Chez la femme couchée, l'enfant naît lui aussi couché. Il ne sait pas encore se défendre, cracher, avaler, pour se délivrer du contenu qui lui bouche le nez, la gorge.
Dans l'accouchement vertical, l'enfant sort du canal vaginal la tête en bas, le corps au-dessus. La gravité se charge de faire la désobstruction des voies respiratoires, les nettoyant pour laisser entrer l'air. Dans cette position, il est plus difficile d'aspirer des corps étrangers. C'est comme si on essayait de boire un verre d'eau la tête en bas.
Cela ne veut pas dire que le médecin ne doit pas être prêt à aider l'enfant à libérer ses voies respiratoires. Par précaution, il doit le faire toujours, bien que, dans la plupart des cas, cette mesure ne soit pas nécessaire (fig. 6).

La version BCBG de l'hymen recousu : le « point du mari »

Source : Neuily Blog

Lundi 02/06/2008 | Posté par Marlène Schiappa
Non, les Catholiques ou les femmes de Neuilly ne sont pas exemptées de mutilations sexuelles. Mais ici, on appelle ça le "point du mari", c'est plus chic.

Le mariage annulé pour cause de « non virginité » à Lille fait s’insurger toutes les féministes de France. Sur le Bondy Blog, Nicolas Fassouli nous apprenait comment des jeunes filles musulmanes se faisaient recoudre l’hymen. Mais, si le Coran est souvent pris pour bouc-émissaire misogyne, la Bible n’a rien à lui envier de ce côté-là ! L’obscurantisme fait aussi des dégats dans les quartiers les plus huppés du 92, où il est de bon ton de se faire faire des « points du mari ».

« Je ne sais pas si je vais me faire faire le point du mari, c’est tellement à la mode », c’est le thème d’une conversation lancée par une internaute sur le forum
Aufeminin
. D’une façon tellement désinvolte qu’il est difficile de se demander si ce n’est pas un troll. Elle récolte une floppée de réponses de femmes outrées, qui, toutes, connaissent ces « points du mari ». Moins de 18 ans et âmes sensibles, ne lisez pas ce qui suit : l’opération consiste à coudre des points à l’aiguille et aux fils, parfois après la naissance d’un bébé en profitant d’une épisiotomie, et parfois sans anesthésie. Le but : retrouver une pseudo virgninité et se resserer, pour un plaisir optimal du « mari », d’où le nom. Je n’ai pas à chercher bien loin d’autres témoignages, puisque la majorité des femmes à qui j’en parle connait déjà bien cette technique aussi appelée « points de complaisance ».
« Lorsque j’ai accouché, dans un hopital très réputé du 92, l’obstétricienne m’a annoncé qu’elle m’avait fait une épisiotomie très serrée, avec 8 points. Je lui ai demandé si ce n’était pas un peu trop : elle m’a répondu qu’elle l’avait volontairement bien serrée et que mon mari la remercierait ! Et ma voisine de chambre, elle, était déçue de ne pas avoir eu de point du mari et se renseignait pour le faire faire par la suite », explique l’une d’elles. Son compagnon ne se sent pas forcément concerné: « Non, je ne suis pas choqué : Ca ne mutile pas plus que de s’injecter du botox ou du collagène… »
Pourtant, « cette pratique, assimilée à l’infibulation (agrafes empêchant tout rapport sexuel, répandue dans certaines régions du Sahara pour préserver la virginité jusqu’au mariage), est considérée comme une mutilation et condamnée en France, au même titre que l’excision », rappelle le site episiotomie.info.
Enfin, je parle, je parle, mais je ferais mieux de suivre les préceptes du Nouveau Testament, tel que celui du Premier Epitre aux Corinthiens, chapitre 14, 34-35:  "Que les femmes se taisent pendant les assemblées; il ne leur est pas permis d'y parler, elle doivent obtempérer comme le veut la loi. Si elles souhaitent une explication sur quelque point particulier, qu'elles interrogent leur mari chez elles, car il est honteux pour une femme de parler dans une assemblée"  L’hymen cousu, la bouche cousue…  Les femmes seront-elles toujours condamnées à la couture ?

Marlène Schiappa

vendredi 25 septembre 2009

Petits secrets pour allaiter avec bonheur

Je voulais vous présenter un petit livre en ligne que je trouve très bien fait pour aborder l'allaitement.
Vous le trouverez à cette adresse :
http://www.scribd.com/doc/6249351/allaitement

LES BIENFAITS DE L'ALLAITEMENT SUR LA MACHOIRE DU BEBE


source : Fédération Française d'Orthodontie


Les bienfaits de l’allaitement maternel d’un point de vue nutritionnel sont actuellement bien connus et admis par toute la communauté médicale : si l’on sait que le poids du bébé triple au cours de sa première année, que sa taille augmente de 50 % et que le poids de son cerveau croît de 2 grammes par jour, on s’aperçoit que l’enjeu est d’importance. De plus, on sait aussi que ce lait maternel réduit les risques d’allergies et d’infections gastro-intestinales, prévient le surpoids.

Pour un développement harmonieux du visage
Par contre, ce que l’on sait moins, c’est que l’allaitement maternel favorise le développement harmonieux du visage de l’enfant. En effet, la tétée au sein, contrairement à la tétée au biberon, nécessite une gymnastique musculaire intense. Le bébé happe le sein, avance sa langue et sa mâchoire inférieure et serre énergiquement le mamelon contre son palais pendant qu’il serre les lèvres pour maintenir ce mamelon dans sa bouche. La tétée au sein se fait dans un mouvement complexe mettant en jeu tous les muscles de la langue, des joues, des lèvres et des mâchoires.
Or, à sa naissance, le bébé a pratiquement toujours un menton en retrait et c’est cette gymnastique effectuée lors de la « traite du sein » qui va remodeler son profil.
Par ailleurs, les pressions exercées à l’intérieur de sa bouche vont développer également les maxillaires dans toutes leurs dimensions, préparant ainsi les arcades dentaires à recevoir les futures dents.
Pour une meilleure ventilation
Ce mode d’allaitement a également un autre avantage : il oblige le nourrisson à ventiler par le nez. Il contribue donc à l’apprentissage de ce mode de ventilation. A l’inverse, quand le bébé prend le biberon, il peut avaler et ventiler alternativement par le nez et par la bouche car le biberon ne nécessite ni fermeture labiale hermétique ni travail musculaire important.
Donc, après un rhume par exemple, l’enfant peut conserver ce mode de ventilation par la bouche avec les inconvénients que l’on connaît. Par ailleurs, la tétée du sein, par le travail musculaire intense qu’elle demande, fatigue le bébé qui, épuisé, s’endort ainsi plus facilement, sans prendre son pouce. La première année de la vie est une période de croissance exceptionnellement intense et rapide, durant laquelle il est souhaitable que le nourrisson bénéficie de tous les stimuli nécessaires à une croissance faciale optimale. L’allaitement au sein prolongé, de 6 à 12 mois, sans éliminer tous les risques de voir apparaitre des malpositions dentaires, peut constituer un moyen de prévention simple, et agréable, de ces malpositions si répandues de nos jours.

par les Docteurs Jacqueline Kolf et Jean-Louis Raymond, membres de la FFO

Appel : Suppression de l'institution de la Défenseure des Enfants

Source : yayablog

Bonjour,

Le gouvernement a décidé de déposer un projet de loi pour supprimer l'institution du Défenseur des enfants, institution représentée actuellement par Dominique Versini qui a été la première Défenseure des enfants à avoir le courage de demander l'interdiction des punitions corporelles. Ce projet de loi a été déposé sans aucune concertation avec l'intéressée ni avec aucune des associations de protection des droits des enfants.

Je suggère à tous ceux qui n'acceptent pas cette décision d'envoyer au Premier Ministre le message ci-dessous ou un message d'inspiration semblable et de l'envoyer aussi à tous vos contacts :

Monsieur le Premier Ministre,

J'apprends avec stupéfaction que votre gouvernement, par un projet de
loi présenté lors du Conseil des ministres du 9 septembre, a décidé
de supprimer l'institution du Défenseur des enfants.

Est-il pensable que, dans un pays où le nombre de décès d'enfants par
maltraitance oscille entre 400 et 700, c'est-à-dire entre plus de un
à près de deux décès par jour, on supprime une institution qui est
précisément chargée de la protection des enfants ?

Je vous demande instamment de renoncer à ce projet de loi et, au
contraire, de renforcer la protection dont doivent bénéficier les
enfants de notre pays.

Veuillez agréer, Monsieur le Premier Ministre, l'assurance de ma
haute considération.


Pour écrire au Premier Ministre : http://www.gouvernement.fr/premier-
ministre/ecrire


Ou encore :

M. Le Premier ministre
Hôtel de Matignon
57, rue de Varenne
75700 Paris

Olivier Maurel

jeudi 17 septembre 2009

La maison serait aussi sûre que l'hôpital

Source : radio-canada.ca

La maison serait aussi sûre que l'hôpital

Mise à jour le mardi 1 septembre 2009 à 10 h 31
Naissance
Photo: iStockphoto
Accoucher à la maison est aussi sécuritaire qu'à l'hôpital, à condition d'être supervisée par une sage-femme qualifiée, montre une étude menée à l'Université de la Colombie-Britannique.
La Dre Patricia Janssen et ses collègues ont aussi constaté que les femmes qui ont recours aux services d'une sage-femme sont moins susceptibles de subir une césarienne ou d'avoir des complications, comme une hémorragie.
Pour les enfants mis au monde par une sage-femme, le risque de décès serait similaire ou inférieur à celui des enfants nés en milieu hospitalier.
Les auteurs de l'étude notent toutefois qu'ils n'ont pas tenu compte des caractéristiques des femmes qui choisissent l'accouchement à domicile, ce qui peut avoir modifié leurs conclusions.
Nous ne négligeons pas l'importance du libre choix parmi les femmes qui optent pour la naissance à domicile. Ce libre choix peut être un élément important de la gestion du risque dans les naissances à domicile et, dans ce contexte, il s'agit d'une facette souhaitable de la méthodologie de l'étude. Selon les renseignements que nous avons obtenus, la disponibilité de sages-femmes autorisées peut facilement motiver le choix du lieu de l'accouchement.
— Auteurs
Pas moins de 2900 accouchements à la maison et plus de 4700 accouchements effectués dans des hôpitaux également en présence de sages-femmes ont été analysés. Ces événements ont ensuite été comparés à 5300 autres réalisés par des médecins dans des hôpitaux.
Le détail est publié dans le Journal de l'Association médicale canadienne.
Selon Statistique Canada, il y a eu 364 085 naissances au pays en 2008.

mercredi 9 septembre 2009

BEBE QUI HURLE PENDANT LA TETEE

Source : Le Tetou Blog

LA_NOURRITURE_AFFECTIVE_25
La nourriture affective, KO, http://kocreations.canalblog.com/
La maman d'un bébé de 25 jours est désemparée. Pendant les tétées, son bébé se tord en tous sens et hurle entre deux gorgées. Bien que son entourage lui dit que cela va passer, elle pense que son bébé a un problème, peut-être souffre-t-il en avalant le lait... Ce comportement avait un peu cessé à la suite d'une prescription de C*** par le pédiatre mais finalement le problème persiste. La maman donne un sein par tétée mais si le bébé réclame au bout d'une heure, elle donne l'autre sein. Elle constate que son lait jaillit très fort, arrosant parfois le visage du bébé. En plus de son inconfort au sein, ce bébé a depuis quelques jours des selles vertes. En ce qui concerne la prise de poids, tout va très bien, le bébé a déjà beaucoup grossi.
Apparemment, cette maman a un réflexe d'éjection fort (REF), qui incommode son bébé au point de le signaler très clairement par des cris pendant la tétée. Dans ce cas de figure, le problème est accentué par le fait que les seins sont trop stimulés. Dans un cas comme celui-ci, il est fortement conseillé d'attendre au moins 2 heures (voire 3h) avant de changer de sein. Lorsque le flux est trop fort, on peut laisser s'écouler le lait quelques instants puis remettre le bébé au sein.  Les positions peuvent également aider à diminuer la force du flux de lait :  tétées allongées (bébé et maman sur le côté) ; bébé couché sur le ventre de la maman (couchée à plat dos) ; bébé à cheval sur une cuisse de la maman (en position assise). Les selles vertes sont très souvent la conséquence d'un REF (cependant les selles vertes peuvent avoir d'autres causes comme certains aliments ou médicaments absorbés par la mère). En effet, un bébé qui reçoit de grandes quantités de lait absorbe du même coup beaucoup de lactose que l'estomac ne peut pas totalement digérer, d'où des gazs intempestifs pour le bébé, fameuses coliques qui s'estompent au fil des semaines.
Le REF est donc un problème à ne pas négliger. Bien que la plupart des bébés réussissent à gérer le flux de lait en grandissant, d'autres finissent par refuser le sein ou ne l'accepter qu'en état de demi-sommeil.

dimanche 6 septembre 2009

Le placenta, invention virale

Source : Le Monde

Poche amniotique et placenta d'un foetus de huit semaines.
"Le Monde"
Poche amniotique et placenta d'un foetus de huit semaines.

Ceux qui tiennent pour intolérable l'idée que l'homme descende du singe en seront pour leurs frais : il y a bien pire. Il y a, aussi, du virus en nous. Une simple comptabilité génétique en atteste : environ 8 % de l'acide désoxyribonucléique (ADN) d'Homo sapiens est composé de séquences transmises par des virus à ses ancêtres. Des chercheurs français viennent d'apporter la démonstration, publiée cet été dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), que les mammifères doivent à des gènes viraux une faculté indispensable à leur reproduction : la formation du placenta.

On peut d'abord s'étonner de la présence de séquences génétiques virales dans les chromosomes de l'homme. Les virus en cause appartiennent à une catégorie bien particulière de ce bestiaire : ce sont des rétrovirus - dont le représentant le plus tristement célèbre est le VIH, responsable du sida. "Les rétrovirus ont cette propriété remarquable d'intégrer leur patrimoine génétique aux chromosomes de la cellule-hôte, explique Thierry Heidmann (Institut Gustave-Roussy, CNRS, université Paris-XI), coauteur de ces travaux. Ainsi, lorsque la cellule infectée est une cellule germinale - spermatozoïde ou ovule -, le patrimoine génétique viral est transmis à la descendance de l'individu infecté."

Habituellement, les séquences génétiques ainsi passées d'un rétrovirus à un organisme vivant ne sont pas "exprimées" par celui-ci. C'est-à-dire qu'elles ne conduisent pas à la synthèse de protéines : elles demeurent, en somme, silencieuses.

Mais pas toujours. Chez l'homme, deux gènes d'origine rétrovirale, introduits chez les primates voilà quelque 40 millions d'années, codent pour des molécules appelées syncytines, et qui sont présentes dans le placenta. "Nous avons d'abord recherché chez la souris les gènes homologues, qui se sont révélés avoir été introduits il y a environ 20 millions d'années, raconte M. Heidmann. Puis nous avons manipulé les souris de manière à "éteindre" les gènes en question. Les souris chez lesquelles ces séquences étaient inactivées ne pouvaient mener à bien une gestation pour cause de placenta non fonctionnel." Voilà qui démontre le caractère nécessaire de ces gènes dans la placentation.

Qu'y a-t-il, dans ces syncytines, de si nécessaire à la formation du placenta ? "Pour qu'ils puissent pénétrer dans la cellule hôte, les rétrovirus ont la faculté de faire fusionner la membrane de leur enveloppe avec la paroi cellulaire, explique M. Heidmann. Cette fusion de deux membranes est rendue possible par les syncytines puisque ce sont elles qui interagissent avec la surface de la cellule qui va être infectée." Or ce mécanisme de fusion membranaire permet la formation de structures géantes appelées "syncytia" et constituées par la réunion de cellules individuelles... Une structure que l'on retrouve dans le placenta, à l'interface entre le foetus et la mère.

Les virus ont sans doute transmis une autre propriété aux organismes placentaires : celle de l'immunosuppression. En "désactivant" le système immunitaire localement et temporairement, cette propriété permettrait le développement du foetus in utero sans susciter de rejet de la part de la mère. Le placenta est en effet un organe foetal et non un organe maternel. Un corps étranger, en quelque sorte, qui demeure toléré pendant la gestation.

Du coup, l'"invention" de la placentation pourrait être, pour une large part, mise au crédit du monde viral - dont les biologistes se demandent s'il faut ranger les représentants parmi les organismes vivants ou parmi les assemblages inertes de macromolécules. Voilà qui prend à contre-pied l'idée simple selon laquelle les virus ne participeraient à l'évolution des espèces qu'en éradiquant sporadiquement des individus, participant ainsi aux mécanismes de sélection naturelle.

"La question qui se pose est en effet de savoir comment un événement aussi rare et accidentel que l'entrée d'un rétrovirus dans une cellule germinale peut jouer un rôle déterminant dans l'émergence d'un phénomène biologique aussi crucial que la placentation", ajoute M. Heidmann. Les auteurs n'en forment pas moins l'hypothèse audacieuse - qui doit encore être étayée - que l'apparition des mammifères et de leur curieux mode de reproduction ait pu avoir été suscitée par l'introduction, dans le génome de leur ancêtre commun, d'un rétrovirus primordial. Il y a cependant un hic. S'il a eu lieu, cet événement se serait produit il y a quelque 100 millions d'années, alors même que les gènes rétroviraux de syncytine aujourd'hui présents chez les primates ont été introduits il y a seulement 40 millions d'années. Chez les rongeurs, l'introduction de ces séquences ne remonte même qu'à 20 millions d'années. "Il est possible que des infections successives se soient produites au cours de l'évolution et que les gènes nécessaires à la placentation aient été progressivement remplacés au sein de chaque espèce, répond M. Heidmann. Cela expliquerait pourquoi tous les mammifères ne disposent pas tous strictement du même fonctionnement placentaire."

Stéphane Foucart
Article paru dans l'édition du 29.08.09.

Soutien à Grandir Autrement

Source : Grandir Autrement

Aidez le magazine...

Appel au don

Chers lecteurs et abonnés,

Nous venons de recevoir un courrier de la "Commission paritaire des publications et agences de presse" (CPPAP) nous informant que notre dossier de renouvellement d'inscription était refusé pour le motif suivant :

"En ce qui concerne Grandir Autrement, au vu des pièces versées au dossier, notamment le numéro 13 de septembre 2008, la commission s'appuyant par ailleurs sur les conclusions de la direction générale de la santé qu'elle a préalablement saisie pour avis, a constaté que cette publication contenait certaines informations et prétentions médicales qui ne paraissent pas conformes aux préconisations thérapeutiques en vigueur et aux règles de déontologie médicale. Sur la base de ce constat, la Commission a considéré que la publication était dépourvue du caractère d'intérêt général quant à la diffusion de la pensée exigé par les textes."

Sans cette inscription, nous ne bénéficions plus du régime économique spécifique à la presse, soit des tarifs postaux préférentiels et une TVA réduite à 2,1% sur les recettes de vente au numéro et des abonnements.

Nous allons rapidement déposer un nouveau dossier d'inscription et espérons ré-obtenir les conditions offertes habituellement à la presse. Nous allons également approfondir les raisons de ce désaccord.

En attendant, l'envoi du numéro de septembre va nous coûter cher, risquant de mettre en péril notre équilibre financier. Nous avons donc décidé de faire payer les frais de port pour les commandes au numéro, mais les envois aux abonnés vont nous générer un fort surcoût, sans compter le prix de la TVA. Nous faisons donc appel à votre soutien pour nous envoyer des petits dons financier, ne serait-ce que de quelques euros. Si vous êtes nombreux à faire ce geste, cela peut grandement nous aider à passer ce cap délicat. Votre contribution à faire connaître le magazine nous est toute aussi précieuse.

De tout cœur, merci !

L'équipe de Grandir Autrement

Comment nous aider

En faisant un don Paypal :

En nous envoyant un chèque à l'ordre de l'Association Grandir Autrement à l'adresse :
Grandir Autrement - 10 route Nationale - 80640 Thieulloy L'Abbaye